© Lutt Julien - Capa - TotalEnergies
« TotalEnergies affiche des résultats solides en ligne avec ses objectifs ambitieux pour l’année 2024. »
Les résultats du 1er trimestre 2024 démontrent une nouvelle fois la pertinence de la stratégie de transition équilibrée de la Compagnie. Ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l’électricité, cette stratégie permet de délivrer des résultats solides et un retour à l’actionnaire attractif.
Dans un environnement marqué par des prix du pétrole et des marges de raffinage soutenus, mais des prix du gaz en retrait, la Compagnie affiche un résultat net ajusté de 5,1 milliards de dollars et un cash-flow de 8,2 milliards de dollars, conformes à ses objectifs ambitieux pour l’année 2024.
La production Oil & Gas s’établit à 2,46 Mbep/j, bénéficiant d’une croissance de la production de GNL de 6 % sur le trimestre ainsi que des démarrages de Mero 2 au Brésil et d’Akpo West au Nigéria. La Compagnie a apprécié positivement les découvertes de Venus en Namibie et de Cronos à Chypre. L’Exploration-Production affiche un résultat opérationnel net ajusté de 2,6 milliards de dollars et un cash-flow de 4,5 milliards de dollars et confirme son leadership en termes de maîtrise des coûts, avec des coûts opératoires inférieurs à 5 $/bep.
Le secteur Integrated LNG réalise un résultat opérationnel net ajusté de 1,2 milliard de dollars et un cash-flow de 1,3 milliard de dollars ce trimestre, dans un environnement baissier et peu volatil. La Compagnie a renforcé son intégration sur la chaîne du GNL avec l’acquisition des actifs amonts de Lewis Energy Group dans le bassin d’Eagle Ford aux États-Unis et la signature d’un contrat de vente de GNL à Sembcorp en Asie. La Compagnie poursuit le déploiement de sa stratégie multiénergies en Oman : elle a lancé le projet Marsa LNG d’un train 100 % électrifié à très faibles émissions (3 kg/bep), destiné en priorité au marché des carburants maritimes et va développer un portefeuille de 800 MW de projets éoliens et solaires, dont le projet de 300 MW qui alimentera Marsa LNG.
Le secteur Integrated Power génère un résultat opérationnel net ajusté en hausse à 0,6 milliard de dollars et un cash-flow de 0,7 milliard de dollars, avec une rentabilité des capitaux moyens employés atteignant 10 %, confirmant la capacité de la Compagnie à croître de manière rentable sur la chaîne de valeur de l’électricité. TotalEnergies a renforcé son intégration au Texas en finalisant ce trimestre l’acquisition de 1,5 GW de centrales à gaz flexibles.
L’Aval réalise un résultat opérationnel net ajusté de 1,2 milliard de dollars et un cash-flow de 1,8 milliard de dollars, bénéficiant de la hausse des marges de raffinage sur le trimestre. La Compagnie a finalisé la cession à Alimentation Couche-Tard d’une partie de son réseau européen et a poursuivi son développement dans les carburants aériens durables (SAF) en nouant des partenariats avec Airbus et Sinopec.
Conforté par ces résultats solides, en ligne avec les objectifs ambitieux pour l’année 2024, le Conseil d’administration a décidé la distribution d’un premier acompte sur dividende au titre de l’exercice 2024 d’un montant de 0,79 euro par action, en hausse de près de 7 % par rapport à 2023, et a autorisé des rachats d’actions pour 2 milliards de dollars au deuxième trimestre 2024.
Marge Brute d’Autofinancement (MBA), ou Cash Flow From Operations excluding working capital (CFFO)
Il s’agit d’un indicateur qui mesure la capacité d’une entreprise à générer des flux de trésorerie à partir de son activité opérationnelle, sans tenir compte des variations du besoin en fonds de roulement (BFR), c’est-à-dire des liquidités nécessaires au financement du cycle d’exploitation. La MBA s’obtient en ajustant le flux de trésorerie d’exploitation selon les normes comptables IFRS de certains éléments spécifiques à l’entreprise, tels que le coût de remplacement des stocks, l’impact des contrats valorisés à la juste valeur, les plus-values de cession de projets renouvelables ou les remboursements de prêts des sociétés mises en équivalence. La MBA permet ainsi de comparer la performance de l’entreprise avec celle de ses concurrents sur une base homogène, et de déterminer la part des flux de trésorerie disponibles pour rémunérer les actionnaires ou investir dans de nouveaux projets.