TotalEnergies a mis en service la nouvelle génération de son supercalculateur, Pangea 4. Zoom sur une prouesse technologique stratégique pour la Compagnie, qui nous positionne parmi les leaders de la simulation numérique.
En 2013, TotalEnergies se dote de Pangea, le premier supercalculateur industriel de la Compagnie développé par le Centre Scientifique et Technique de la Compagnie à Pau (CSTJF). Son arrivée marque l’entrée de nos systèmes informatiques dans le domaine du pétaflops (opération en mesure flottante par seconde, une unité de mesure de la rapidité de calcul d’un système informatique). Pangea I peut alors exécuter 1015 opérations par seconde. Puis la puissance du supercalculateur est multipliée par cinq et Pangea II, entré en service en 2016, se hisse à la 11e place du classement semestriel des supercalculateurs les plus puissants au monde. En 2019, Pangea III affiche une puissance théorique de 31,7 pétaflops, l’équivalent de 170 000 ordinateurs. En une décennie, trois générations de ce supercalculateur se sont ainsi succédé pour aller toujours plus loin dans la modélisation et la simulation.
Si Pangea III est toujours en service, Pangea 4 a rejoint le rang des supercalculateurs de TotalEnergies début 2024. Alliant puissance de calcul et efficacité énergétique, Pangea 4 est une solution hybride composée d’une machine physique installée à Pau et d’accès à des capacités de calcul dans le cloud constituant la machine Pangea@Cloud. Le cloud permet de bénéficier de mises à jour régulières et de rester à la pointe de la technologie en matière de supercalcul. Moins volumineux et moins énergivore que son prédécesseur, Pangea 4 consomme près de 90 % d’électricité en moins, réduisant ainsi considérablement l’empreinte carbone des datacenters de TotalEnergies.
Posséder ses propres puissances de calcul, c’est pouvoir faire de la prévision de production, être autonome sur la détermination des endroits où implanter de nouveaux sites et être capable d’optimiser au mieux leurs rendements. Initialement développé pour le traitement d’images, acquisition sismique, simulation de réservoirs et modélisations de bassins géologiques dans le cadre de nos activités d’exploration-production, Pangea s’ouvre désormais à diverses simulations essentielles pour nos nouvelles activités : simulations de flux de vent pour la conception et l’implantation de parcs éoliens, simulations des capacités de stockage des réservoirs ou encore évaluation de l’intégrité des puits dans le cadre de nos projets de capture et stockage géologique du CO2 (CCS), calculs de réduction des émissions de méthane, simulations sur les biocarburants et les polymères.
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une puissance de 1,6 pétaflop, équivalente à plus d’1 million de milliards d’opérations par seconde.
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