L’électrification du process de cette usine a été poussée au maximum et un parc solaire photovoltaïque d’une puissance de 300 mégawatts-crête (MWc) fournira l’équivalent de ses besoins annuels.
Marsa LNG sera donc l’une des usines de GNL ayant la plus faible intensité carbone au monde, avec moins de 3 kg CO2e/bep. L’intensité carbone moyenne des usines GNL dans le monde est d’environ 35 kg CO2e/bep ** - il s’agit donc d’une réduction de plus de 90 % des émissions.
Utilisé comme carburant marin en remplacement du fioul, le GNL permet de réduire les émissions d’oxydes de soufre et de particules fines (99 %), d’oxydes d’azote (jusqu’à 85 %) et de gaz à effet de serre (jusqu’à 23 %). L’avitaillement des navires en GNL se fait au sein de hubs de soutage, véritables stations-service de grande envergure.
Le site de Marsa LNG réunira en un même lieu l’usine de liquéfaction de GNL et une jetée permettant d’accueillir les navires avitailleurs, ainsi que les méthaniers pour l’exportation du GNL restant.
Un contrat d’affrètement, pour un nouveau navire de soutage en GNL, qui pourrait être déployé sur Marsa LNG, a été signé en 2024. Ce navire viendra étendre la présence mondiale de la Compagnie dans les grands hubs d’approvisionnement en carburants marin, où elle affrète actuellement trois navires de soutage : le Gas Agility dans le port de Rotterdam aux Pays-Bas, le Gas Vitality dans le port de Marseille-Fos en France et le Brassavola dans le port de Singapour.
1 usine de liquéfaction d’une capacité de
1 Mt par an
1 centrale solaire de
300 MWc
- 90 % de réduction des émissions
(par rapport à l’intensité carbone moyenne des usines GNL dans le monde **)