A. H. / Depuis 2015, la Compagnie a décidé de réduire ses émissions dites de Scope 1 et 2 - celles qui sont liées à nos opérations sur nos sites industriels. Cela passe par différentes solutions. Nous déployons depuis 2023 un plan d’efficacité énergétique avec un investissement de 1 milliard de dollars qui a déjà permis d’économiser 2 millions de tonnes de CO2 par an (voir article page 09). Nous nous sommes aussi engagés pour arrêter le torchage de routine d’ici 2030 et, en 2025, installer des équipements de détection continue des émissions de méthane sur nos sites Amont pétroliers et gaziers, électrifier nos procédés, ou encore pour acheter de l’électricité renouvelable et de l’hydrogène bas carbone pour couvrir les besoins de nos raffineries européennes à partir de 2030. Et ce avec des objectifs précis, année après année, et des résultats très concrets. Ainsi, si nos objectifs de réductions d’émissions à horizon 2030 restent les mêmes, les objectifs 2025 ont tous été rehaussés. Pourquoi ? Parce que nous avons été plus performants que ce qui était prévu, compte tenu des efforts engagés.
Enfin, concernant la transition des systèmes énergétiques, il n’y a pas de meilleure mesure de notre contribution que l’intensité carbone en CO2 du mix énergétique que nous vendons à nos clients. Nous la donnons à voir avec notre indicateur d’intensité carbone qui mesure le contenu CO2 en cycle de vie - production, transformation, transport, vente et usage des produits - que nous vendons à nos clients. Or cette intensité carbone de l’énergie des produits vendus a diminué de 16,5 % entre 2015 et 2024.
Nous avons là aussi atteint notre objectif en avance, et nous avons donc réhaussé celui de 2025 à moins 17 %.
A. H. / Pour répondre à la demande croissante, la Compagnie ambitionne d’augmenter sa production d’énergie (hydrocarbures et électricité) de 4 % par an d’ici 2030 et se trouve dans une position très favorable pour tirer parti des prix de l’énergie. Cela est rendu possible par un recentrage du portefeuille pétrolier et gazier sur des actifs et projets à point mort bas et à faibles émissions de gaz à effet de serre et à la diversification dans l’électricité, notamment renouvelable, en nous positionnant sur toute la chaîne de valeur, de la production au client. Et cette stratégie porte ses fruits puisque nous sommes, pour la troisième année consécutive, la Major la plus rentable, affichant un bilan solide et un ratio d’endettement bas. Ces résultats nous permettent de garantir une politique de retour à l’actionnaire attractive avec un dividende en hausse constante : ces trois dernières années, il a augmenté de 7 % par an.
Tout cela montre qu’en tant que compagnie énergétique, nous joignons le geste à la parole et que nous délivrons plus d’énergies, moins d’émissions et plus de retour à l’actionnaire.
Des États régulateurs aux clients finaux, en passant par les acteurs industriels, la transition énergétique requiert la participation de l’ensemble des parties prenantes. TotalEnergies déploie une stratégie qui soutient cette transition collective, et qui permet à notre Compagnie de s’adapter aux différents scénarios susceptibles de se matérialiser en fonction des évolutions que connaîtront les technologies bas carbone (vitesse de pénétration, baisse de leur coût), les relations géopolitiques, les échanges internationaux, et le comportement des consommateurs.
Oil & Gas
Integrated Power
Année 2015 :
Année 2024 :
Année 2030 (prévision) :